Conclusion:
BILAN :
Nous avons donc compris que c’est de la tension superficielle que dépend en grande partie la superhydrophobie, car c’est en fonction de cette tension que la forme d’une goutte va être modifiée.
La surface des feuilles superhydrophobes, grâce à des rugosités (les papilles), elles-mêmes recouvertes d’autres « bosses », utilise la Loi de Cassie ainsi qu’une fine couche de cire (la cire est hydrophobe) recouvrant les feuilles, pour diminuer sa tension superficielle, et ainsi donner une forme sphérique à la goutte, lui permettant de glisser sur la feuille.
Les feuilles superhydrophobes ont développé cette aptitude pour plusieurs raisons : l’eau, en glissant, emporte toutes les poussières sur la feuille, la nettoyant à chaque pluie (pour une meilleure photosynthèse). De plus, la feuille reste sèche, empêchant les parasites de se développer (sans eau, pas de vie). Enfin, les feuilles superhydrophobes vivant sur l’eau (comme le lotus) sont plus difficiles à retourner ou à couler (temporairement) que les autres en cas de pluie.
OUVERTURE :
Les propriétés extraordinaires de ces feuilles ont toujours intrigué les humains (le lotus est sacré en Inde). Ainsi, plusieurs sociétés se sont inspirées du lotus pour créer des produits superhydrophobes : des vêtements, de la peinture, différents types de verres (pare-brises, vitres…).
Une société est même parvenue à mettre au point un traitement permettant de rendre superhydrophobique pratiquement toutes les surfaces :
Vidéo de présentation d'un spray rendant superhydrophobe les surfaces sur lesquelles il est appliqué.
Source: https://www.youtube.com/watch?v=IPM8OR6W6WE